vendredi 24 novembre 2006

M le Maudit

M le Maudit, Fritz Lang
ombres
«Toujours...Toujours il faut que j'aille dans les rues... Et je sens toujours quelqu'un derrière moi... C'est moi-même...Et il me suit...»

Peter Lorre dans M le Maudit de Fritz Lang, 1931
Hantise du dédoublement. Le «moi» est terrifiant. Les ombres : celles qui déforment, celles qui dédoublent, celles qui sont menaçantes sont là, partout dans le cinéma expressionniste ou dans le cinéma ayant gardé des traces de l'expressionnisme.

Une très belle exposition intitulée Le cinéma expressionniste allemand, Splendeurs d'une collection se tient actuellement à la Cinémathèque française, au 51 rue de Bercy à Paris. La scénographie est remarquable. Le contenu est à la fois troublant, intelligent et d'une grande beauté formelle. Des dessins originaux de Walter Röhrig, un des décorateurs du célèbre film de Robert Wiene, Le Cabinet du Docteur Caligari, sont présentés dans cette exposition. J'en reparlerai, vraisemblablement.
illustration : photogramme extrait du film M le Maudit de Fritz Lang, 1931

liens M le Maudit :

* petit extrait du film . Peter Lorre - Dans le Hall du Roi de la Montagne



Commentaires

Je ne résiste pas au plaisir d'y ajouter de la musique :
http://www.pianosamples.com/demo/PeerGyntPat3.mp3
Commentaire n°1 posté par laurence le 24/11/2006 à 09h28
Tout juste. Le «Peer Gynt» siffloté, on l'entend dans l'expo.
Je crois que c'est le 1er film parlant de Fritz Lang ; même si siffler n'est pas parler, ça donne une sacrée dimension à ce sifflotement, qui annonce la mort...
Commentaire n°2 posté par holbein le 25/11/2006 à 00h05
Commentaire n°3 posté par holbein le 25/11/2006 à 08h07

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