mercredi 17 janvier 2007

Marcel BROODTHAERS - Andy WARHOL

Animaux et Marilyns
ni vrai ni faux
Marcel Broodthaers : Les animaux de la ferme, 1974, lithographie.
(penser à lire la légende sous chaque animal)

Andy Warhol : Marilyn, sérigraphie sur toile, 1964.

  L'ironie possède une dimension d'autocritique, bien dans la tradition belge de Broodthaers ou Panamarenko. Les moules et les frites de Marcel Broodthaers constituent bien l'antidote ironique et provinciale aux boîtes Campbell's soup et de Coca-Cola du Pop Art américain alors régnant, mais ils se font aussi, du même coup, les emblèmes du refus européen de toutes les formes et d'héroïsme et d'impérialisme artistiques.



Bernard Marcadé
Il n'y a pas de second degré-
Remarques sur la figure de l'artiste au XXe
siècle
Éditions Jacqueline Chambon, 1999, p 248
photographies :
- Marcel Broodthaers
Les animaux de la ferme A, 1974, lithographie,
82 x 61 cm
Heidelberg, Editions Staeck. Groeningemuseum, Brugge. photo: J. Termont m


- Andy Warhol :
 Marilyn,
sérigraphie sur toile, Galerie Leo Castelli, New York, 1964.



Commentaires

J'ai un gros faible pour la Maserati et la Chrysler. A côté de ces superbes bovins, les Marilyn coloriées de Warhol ressemblent à des papillons épinglés dans une boîte d'entomologiste. Je ne connaissais pas Broodthaers, merci pour cette savoureuse découverte !
Commentaire n°1 posté par Caroline le 17/01/2007 à 18h13
Marcel Broodthaers est quelqu'un que j'aime beaucoup. Très décapant. Joue avec les mots. Pas belge pour rien... Il est bien dans cette tradition.
Il y a actuellement un petit film de lui dans l'exposition «Le mouvement des images». Très beau. Poétique et drôle. Ca s'appelle «La pluie».
Commentaire n°2 posté par holbein le 17/01/2007 à 23h37



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