L'Argentine, toujours.
Une façon, entre mille, de combattre le néant, c'est de prendre des photos.
Julio Cortázar
"Les fils de la Vierge",nouvelle extraite du recueil : "Les armes secrètes"
Éditions Gallimard, Paris, 1963, p.133
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L'Argentine, toujours.
Une façon, entre mille, de combattre le néant, c'est de prendre des photos.
Julio Cortázar
"Les fils de la Vierge",nouvelle extraite du recueil : "Les armes secrètes"
Éditions Gallimard, Paris, 1963, p.133
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Le rapport est que le film d'Antonioni est une libre adaptation de cette très belle nouvelle de Cortázar, encore plus belle et plus mystérieuse dans sa forme que l'excellent film 'Antonioni.
*résidence du Premier Ministre à Londres.
Dis donc, tu n\\\'as pas arrêté pendant mes vacances ;-) Je vais lire tout ça...
Contente d'apprendre que la nouvelle t'a plu ! En fait, la traduction de cette nouvelle n'est pas toujours très bonne (phrase manquante, mots rajoutés, trad. parfois approximative...). La version originale de cette citation est : "Entre las muchas maneras de combatir la nada, una de las mejores es sacar fotografías", ce qu'on devrait plutôt traduire ainsi : " parmi les nombreuses façons de combattre le néant, une des meilleures est de prendre des photographies". s'ensuit, dans le texte de Cortazar, un passage absent dans la version traduite (pourquoi?) qui dit à peu près ceci : "Il ne s'agit pas de guetter le mensonge comme n'importe quel reporter et d'attraper la stupide silhouette du personnage important qui sort du N°10 de Downing street * mais lorsqu'on se promène, on a comme le devoir d'être attentif."
*résidence du Premier Ministre à Londres.
Dis donc, tu n'as pas arrêté pendant mes vacances ;-) Je vais lire tout ça...
>Laurence : Merci pour ces découvertes et pour cette traduction autrement plus intéressante que celle de mon post. C''est très étonnant qu'un traducteur puisse prendre autant de liberté avec un texte (notamment dans les rajouts ou suppression de phrases ou de paragraphes).
>Jacques : c'est avec plaisir que l'on va faire un nouvel adepte de Cortázar...
>Axel : Super film, en effet. Et oui, comment ne pas se souvenir de Jane ? ;-) Sublime...
>Bous : ouais, super film (je sais que Laurence est, aussi, fan de Profession : Reporter, du même Antonioni...)
Jane, l'Anglaise la plus française des british, traverse le film pour notre plus grand plaisir. Merci pour la précision, sur la couleur de cheveux et pour les robes. C'est marrant.
Yes, la photo c'est un petit montage modeste.
Merci et à bientôt...
(combien d'images dans ton montage ?)
Au plaisir d'échanger à nouveau.
PS : ds le montage, deux images seulement.