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Persée
Persée, Perseús, «le pilleur», fils de Zeus et de Danaé
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Dans la ville d'Argos, se dressait une haute tour d'airain aux fenêtres closes d'épais barreaux. Dans cette lugubre prison, Danaé, pleurait à
chaudes larmes, car son père le roi Acrisios, avait décidé de l'enfermer à jamais, après avoir été averti par un oracle qu'il serait tué par son petit-fils. En emprisonnant sa fille, loin
de toute présence humaine, il espérait éviter ce destin. Pourtant, une nuit, à travers l'étroit espace qui sépare les barreaux, se mit
à tomber une pluie d'or.
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C'était Zeus, qui ainsi métamorphosé, pénétra dans la chambre de la princesse pour la séduire. Lorsque Danaé mit au monde un fils,
Persée, Acrisios entra dans une rage folle. Il renonça cependant à tuer sa propre fille et son petit-fils, mais il les enferma dans un coffre qu'il jeta à la mer.
Ils dérivèrent jusqu'à l'île de Sérifos, où ils furent secourus par un pêcheur généreux, Dictys (« filet »), qui était en fait le frère du roi de l'île, Polydectès. Persée y grandit jusqu'à
l'âge adulte sous les soins de Dictys. Polydectès s'éprit de Danaé, ce qui irrita Persée qui fit bonne garde autour de sa mère. Aussi Polydectès chercha-t-il un moyen d'écarter le jeune
homme devenu gênant. Il imagina alors d'imposer un tribut en chevaux aux habitants de l'île ou, selon certaines versions, il destina ces présents à Hippodamie de Pise, qu'il prétendait
vouloir épouser. Persée ne possédait pas de chevaux, mais il lui offrit de lui apporter tout autre chose que le roi souhaitât, ce qui allait exactement selon les plans de Polydectès. Il lui
donna la tâche presque irréalisable d'aller chercher la tête de la Gorgone Méduse, monstre dont le regard change les hommes en pierre.
Athéna, qui haïssait Méduse car celle-ci s'était unie à Poséidon dans un temple qui lui était consacré, apparut à Persée et lui enseigna ce qu'il avait à faire. Tout d'abord, elle lui
offrit un bouclier dont l'intérieur était poli comme un miroir pour lui éviter d'être pétrifié par un regard direct avec l'horrible Gorgone qu'il finit par décapiter.
Mythologie grecque
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La Disparition, est le livre fameux de Georges PEREC paru en 1969. Il s'agit d'un roman lipogrammatique pour lequel PEREC
s'est débarrassé de la lettre E. Exercice extraordinaire s'il en est : un livre sans E .
Sans eux ? Qui ?
Ses parents ? PEREC l'orphelin. On cherche toujours pourquoi sans E. Beaucoup d'hypothèses. PEREC aimait les mots, leur sonorité.
Une piste de plus (aussi farfelue et hasardeuse que les autres) :
PEREC sans E = PRC. Péercé / percé/ Père C (on peut toujours chercher qui serait "C") / Persée.
PEREC né d'un dieu, d'une pluie d'or ; PEREC au regard malin qui domine Méduse et évite d'être pétrifié ; PEREC qui se donne «des tâches presque irréalisables» ; PEREC, «le
pilleur»...
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- image : Persée, constellation de l'hémisphère nord.
- texte Mythologie grecque extrait du site Wikipédia
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y a du boulot !
C'est constelnant !
;-)
j'arrête là...
Laisse, ce n'est pas bien grave.
PS : c'est quoi une baleine ? : fais vite, ça va finir par ne plus exister.
Expo de Salgado à la Gacilly. J'aime pas trop mais une photo impressionnante d'une queue de baleine. Ma moman dit que quand j'étais petite, elle nous avait emmenés voir une baleine morte - probablement échouée sur une plage bretonne. Ben je m'en souviens pas :-((
J'ai le 33T dans mon grenier avec d'anciennes chansons du grand SG. Notamment Laetitia ; tu sais : " L-A, E dans l'A.- T-I.-T- I-A. " Un grand moment.
Les baleines : là ça me fait penser à Yvan Dautin...
Pour Salgado, pareil.
les 49 : euh... avec le DVD, alors ?! mais version expurgée ;-)
lu aujourd'hui, pour le boulot, un texte où il est question des miracles de la vie à propos de la fille de la Pasionaria : rigolo, non ?