Diane Arbus, "double exposure" |
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J'ai évoqué, dans le billet précédent, cette photographie : "Kathleen and Coleen, Roselle, New Jersey" que Diane Arbus a prise en 1967. J'ai une admiration sans bornes pour l'immense artiste qu'était Diane Arbus. Donc mon point de vue sera partial. Toujours partial, concernant Arbus. Là, vous êtes prévenus. Et bien, j'ai trouvé dans le Washington Post un article de David Segal évoquant les fameuses jumelles retrouvées, trente-huit ans après. Elles posent ici en arborant cette célébrissime photographie. |
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photographie : Helayne Seidman - For The Washington PostCommentaires |
bon, là, il y a tous mes photographes préférés : le prochain c'est Disfarmer ;-) ???
Cela dit, il y a maintenant une catégorie de photographies sans aucun intérêt du point de vue artistique qui est celle du "10 ans après" ou "30 ans après", ou nous avons retrouvé la ou le qui...
Ca ne peut être l'apanage que des tirages célèbres : se rappeler "Le baiser de l'hôtel de ville" de Robert Doisneau, ou du "Jeune homme"de Gondeville de Paul Strand, ou encore de la célèbre pacifiste de Marc Riboud.
>Laurence : c'est juste. Le passage du temps. Tu en fréquentes d'autres des "vieux messieurs" de cette trempe ?
;-)
J'ai, moi aussi, rencontré de "vieux messieurs", comme Opalka, par exemple, qui nous avait dit : "je suis le seul peintre qui ne refait jamais deux fois le même tableau" !
pour Ronis : j'en rencontre pas beaucoup de "vieux messieurs" comme lui, hélas, sont tous morts... pfff ! Mais Ronis, quelle belle rencontre :-)
http://espace-holbein.over-blog.org/archive-06-01-2006.html
L'oeuvre de Roman Opalka est importante et exigeante. Cette toile est récente et, en conséquence, Opalka arrive à un point qui le contraint à peindre quasiment blanc sur blanc. On ne peut voir ce qu'il y a sur la toile que si l'on s'approche ; et si l'on s'approche, on déclenche les systèmes de sécurité !
Je vais y réfléchir car je suis tout de même curieux de savoir comment on peut parler de Diane Arbus.
Merci quand même.