dimanche 11 juin 2006

Les Environnementales 2006 - Jouy-en-Josas

Les « Environnementales» biennale d’art contemporain
« dans » et « avec » la nature,
du 6 mai au 2 juillet 2006.

Parc paysager de TECOMAH Jouy-en-Josas (Yvelines)
Est-ce que vous voyez la tête de la lionne ? (elle regarde vers la droite ->). Non ? Pourtant, c'est pas pour dire, mais franchement, ça se voit. C'est même pas une lionne, d'ailleurs. C'est un parc. Un énorme parc. Avec verdure, plan d'eau et tout et tout. Mais c'est pas Thoiry (même si on voit une lionne). C'est le plan du parc de Jouy-en-Josas.
Mais pas n'importe quel parc à Jouy-en-Josas : celui de la Fondation Cartier. Oui, celle de Paris (du bd Raspail). Mais non ! ce parc à la lionne il est pas à Paris ; à Jouy-en Josas, je vous dis. Mais anciennement, voilà, anciennement, c'est là-bas qu'il y avait la Fondation Cartier. C'est plus clair ?
Bon. Il fait beau. Envie de sortir (se promener). Dans un parc (un très grand parc, pas loin, c'est à 5 kms de Versailles). En plus, tous les deux ans (comme pour Venise, mais pas comme pour La Force de l'art, eux ce sera tous les trois ans...), donc tous les deux ans ils ont l'idée de faire une expo dehors, avec des sculptures, des installations qu'il faut chercher dans le très grand parc. C'est comme un gymkhana, mais ils sont gentils, ils t'offrent un plan (la fameuse lionne du début). Alors tu rentres, tu suis les flèches, ça monte, ça descend, c'est long mais il fait beau et t'es dans un joli parc. Dès fois tu te perds dans le joli parc et tu tombes devant des ruines de maisons qui devaient être vraiment belles, tu te dis. Tu reviens sur tes pas (tu te promènes, tu te souviens ? En plus il fait beau, c'est vraiment agréable, sauf qu'il ferait un peu moins chaud, ce serait super mieux, tu te dis. Et pas un rade à l'horizon ; j'aurais du apporter une gourde, tu te dis. Dans les gymkhanas de la colo, justement, quand t'étais petit, on prévoyait toujours une gourde). Où j'en étais ? Ah, oui, les oeuvres. J'arrive dessus sur la première (et il y a huit, on te l'a dit) et je ne me rends même pas compte. Elle est discrète. Presque trop. J'aurais pu passer devant sans m'en apercevoir si j'avais pas eu le plan de la lionne avec moi.
Ca s'appelle L'eau sculptée, de
Benoit Tremsa. Si tu regardes bien (non, pas le bâtiment rouge au fond, ni la forme en bas à droite, c'est le grillage, parce que c'était clôturé), oui, juste au milieu : presque invisibles, trois formes transparentes (merci le plan). Je fais des photos. Difficile à photographier. Et puis l'herbe commence à jaunir, malgré l'eau, dans les cylindres.
Bon, je vais pas tout te raconter. Je suis fatigué. Il y en a de très belles pourtant : des rouges (des taches rouges sur herbe verte : test de Rorschach grand format...). Mais ça, je le garde pour plus tard.
photographies de l'auteur
pour le plan de la lionne : document de Tecomah, acheté à l'entrée




Commentaires

Bravo pour les nouveautés
Commentaire n°1 posté par Elisabeth (la dilettante) le 13/06/2006 à 00h40

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