“Dans un petit garage de Speedway Avenue, je suis monté sur le pare-chocs arrière d’une Volkswagen. J’ai appuyé mon dos sur l’arrière de la voiture, écartant mes bras sur le toit. Des clous furent plantés à travers mes paumes dans le toit de la voiture. La porte du garage fut ouverte et la voiture avancée à moitié dans Speedway Avenue. Le moteur fut lancé à pleine vitesse pendant deux minutes. Deux minutes plus tard il fut arrêté et la voiture repoussée dans le garage, dont on ferma la porte”
|
||
Trans-Fixed, 23 avril 1974, performance. États-Unis, Californie,Venice
|
||
"At 7:45 p.m. I was shot in the left arm by a friend. The bullet was a copper jacket 22 long rifle. My friend was standing about fifteen feet from me."
Shoot F Space : November 19, 1971 |
||
"J’ai été enfermé dans le casier n° 5 pendant cinq jours consécutifs et je n’en suis pas sorti pendant tout ce temps. Ce casier mesurait 60 cm de haut sur 60 de large et 90 cm de profondeur. J’ai cessé de manger pendant plusieurs jours avant d’y entrer pour éliminer le problème des excréments. Le casier au dessus de moi contenait 20 litres d’eau en bouteille ; le casier du dessous contenait une bouteille de 20 litres vide. La photographie montre les trois casiers. Le n° 5 est celui du milieu."
Five Day Locker Piece, 26-30 avril 1971, Irvine, Californie. Photo : Diana Zlotnik |
||
Chris Burden est un artiste américain des années 70. Ses performances sont celles qui sont parmi les plus connues au plan international pour cette période. Son travail est présenté actuellement dans dans le cadre de l'exposition consacrée aux artistes de Los Angeles, au Centre Georges Pompidou : "Los Angeles 1955-1985" , jusqu'au 17 juillet 2006. |
||
Photographies extraites du catalogue de l'expositionCommentaires |
||
(pour bien comprendre, il faut savoir que Lorand Gaspar était aussi chirurgien, à Jérusalem et Bethleem, plus tard à Tunis).
le 4 juillet 71
"J'ai relu du Blanchot, (L'Entretien infini), Bataille (L'Expérience Intérieure) ; tous gars supérieurement intelligents, vachement sérieux, faisant des acrobaties pour s'angoisser, pour souffrir, pour être en danger, etc. La mort, la mort, la mort, merde, mais que serait la mort sans la vie ? J'aimerais bien les flanquer dans une salle d'Hôpital, en pleine horreur vraie où pas besoin de faire des efforts pour souffrir."
Extrait de Georges Perros, Lorand Gaspar, Correspondance, 1966-1978, Editions La Part commune.
J'y reviendrais sans doute aussi ;-)
y a pas moyen de créer un sommaire, pour s'y retrouver un peu plus facilement ???
Pour le sommaire, tu as raison : j’ai décidé de récapituler tous les 31du mois les billets que j’ai mis en ligne.