Textes, biographies et citations sont régulièrement soumis à la lecture des visiteurs d'expositions. Lettres peintes directement sur le mur. |
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Je n'oublierai jamais ce qui se lie de violent et de merveilleux à la volonté d'ouvrir les yeux, de voir en face ce qui arrive, ce qui est. Et je ne saurais pas ce qui m'arrive, si je ne savais rien du plaisir extrême, si je ne savais rien de l'extrême douleur!
Préface de Madame Edwarda, Georges Bataille, 1956 Exposition Hans Bellmer, anatomie du désir Centre Pompidou 1er mars-22 mai 2006 |
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En un rectangle le noir et blanc tel que nous apparaît l'antique tragédie, Picasso nous envoie notre lettre de deuil : tout ce que nous aimons va mourir et c'est pourquoi il était à ce point nécessaire que tout ce que nous aimons se résumât, comme l'effusion des grands adieux, en quelque chose d'inoubliablement beau...
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Exposition Dora Maar (salle cycle Guernica, La Femme qui pleure) Musée Picasso 15 février - 22 mai 2006 Commentaires |
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Bonne fin de journée
Que je ne vous empêche pas de la réutiliser.
J'ai beaucoup d'admiration pour Michel Leiris. Je me plonge, de temps en temps, dans "Miroir de l'Afrique" que j'ouvre au hasard...(dans la collection Quarto Gallimard, c'est un plaisir : papier presque bible et marge généreuse à droite ou à gauche de chaque page).
Bonne fin de journée également.
Je ne connais pas le contenu exact de l'intervention de Sollers à ce colloque de Cerisy, mais ce qui me frappe, dans l'intitulé, c'est le jeu de mots (appelons ça comme ça pour faire vite...) sur Bataille, "au Majuscule et au minuscule", qui renvoie à un vocabulaire emprunté au monde de la guerre et dont le mot "avant-garde" a été un des premiers à être utilisé dans ce registre. Sollers, en ce sens, lorsqu'il écrit "Scènes de Bataille", montrerait ou affirmerait sa position "d'avant-garde" (on se souvient de son soutien actif, par le biais de la revue Tel Quel, au groupe Supports-Surfaces, dans les années 70, qui était l'avant-garde de l'époque dans le champ des arts plastiques.)