UNE MANIFESTATION TRIENNALE, 200 ARTISTES, 7 000 m2 SOUS LA NEF DU GRAND PALAIS, jusqu'au 25 juin 15 POINTS DE VUE SUR L'ART D'AUJOURD'HUI |
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Cette Force de l'art va constamment osciller et hésiter entre une affirmation défensive liée à son titre sous forme de slogan (voir billet La Force de l'art, un titre...) et une volonté de rendre présente la notion de jeu, d"entertainment" (comme on dit), de participation ludique ou de proximité via des "objets sympas". L'art contemporain serait un grand terrain de jeu, un parc d'attractions pour riches ou pour gens branchés (ou les deux, peut-être...). |
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Suite dans le prochain billet |
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illustration : Gérard Deschamps, série pneumostructures, 2004photographie de l'auteurCommentaires |
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>la dilettante : sur la fabrication artificielle, normative des désirs, sur la société de consommation (etc) : c'est un fait, alors pourquoi en rajouter ? L'objet d'art doit incarner une dimension supplémentaire. Ces objets de Gérard Deschamps, à mon avis, ne remplissent pas ce rôle, mais, c'est des trucs "sympas".
Nous sommes d'accord avec le fond du billet : une exposition, d'art contemporain ou non, n'est pas un parc d'attractions (les parcs d'attractions, précisément, sont faits pour ça : jouer leur rôle bien spécifique de parc d'attractions). Et les petits zazous sont pas tous des imbéciles : ils peuvent aussi aimer les oeuvres d'art, et pas nécessairement aux forceps ! C'est notre boulot de leur faire distinguer une exposition d'oeuvres d'art d'un Disneyland. Ce qui ne veut pas dire (et au contraire) qu'on s'interdise le plaisir et le jeu dans le rapport aux oeuvres.
Olivier Borneyvski
Je constate néanmoins que la Pièce com21/octobre/2009 n'a pas encore été déposée dans vos réserves.