dimanche 17 décembre 2006

Rémy ZAUGG

Rémy Zaugg
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CONSTITUTION D'UN TABLEAU :
Esquisses perceptives du tableau La Maison du pendu peint par Cézanne en 1872-73.
R É M Y Z A U G G
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La Maison du pendu,  Cézanne


illustrations  :  Rémy.Zaugg  extraites de  la Revue de Littérature Générale, 95/1,  P.O.L,  1995,  p 343/351



Commentaires

Zaugg, je me souviens avoir accroché un de ses tableaux récents sur les murs d'un collectionneur, galvanisé et embouti comme un panneau de signalisation, peint de manière industrielle il avait ce carractère fruste des objets de l'industrie. En demi teinte la phrase énigmatique, presque illisible évocant Schakespeare: "quand fondra la neige, où ira le blanc". Séduction rèche, à la fois formelle et très cérébrale.
Commentaire n°1 posté par pop corn le 18/12/2006 à 09h55
Je…vois cette série de Zaugg  et ce traitement assez étonnant du matériau, toujours dans la même perspective du «je vois», «cécité», «regarde», «je suis aveugle», etc.
Rémy Zaugg est quelqu’un qui m’a toujours passionné. Mort récemment. Je me rappelle (entre autres) une de ses expositions, il y a quelques années à la galerie cent-8 à Paris (galerie tout en longueur où ses tableaux étaient accrochés les uns derrière les autres, comme une litanie) ; tableaux traitant justement du voir (ici, je, un tableau, je vois, etc.)
Son travail est à la fois cérébral, effectivement, mais également d'une grande sensibilité.
Commentaire n°2 posté par espace-holbein le 19/12/2006 à 09h13
Je n'avais pas compris qu'il fallait cliquer sur les lettres, maintenant tout s'éclaire et je trouve le texte fabuleux, quoique un peu illisible au début.
Commentaire n°3 posté par Elisabeth le 27/03/2007 à 15h25
Vous évoquez "cérébralité" et "sensibilité". Peut-être qu'on peut y ajouter la dimension imaginaire. Ce qui paraît cérébral dans les oeuvres de Zaugg semble souvent avoir trait à l'imagination plus qu'à l'intellect...
Commentaire n°4 posté par Klaus le 06/05/2009 à 13h29

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